Ressorts Liberté acquiert Elka Suspension

« Avec cette transaction, on se trouve dans le top 20 des fabricants de ressorts à l’échelle mondiale. On est vraiment dans les ligues majeures. »

C’est avec enthousiasme que le grand patron de l’entreprise de Montmagny Ressorts Liberté, Mathieu Ouellet, parle de l’acquisition d’Elka Suspension, de Boucherville, qui doit être annoncée ce mardi.

Un véhicule sur deux dans le monde compte au moins un ressort fabriqué chez nous, dit-il. Il est question ici de tous les véhicules et camionnettes (à l’exception des camions lourds).

Fondée en 1986, Ressorts Liberté fabrique aujourd’hui plus de 200 millions de ressorts par année.

« Au tout début, raconte Mathieu Ouellet, nos ressorts servaient à réduire le bruit dans les moteurs. C’était davantage des fabricants de voitures de luxe comme Mercedes, par exemple, qui les utilisaient. Mais avec le temps, Toyota a découvert que ça permettait aussi de réduire la consommation d’essence. Alors Toyota en a mis dans tous ses véhicules [sauf ceux qui roulent au diesel]. »

Ressorts Liberté fabrique la majeure partie de ses produits au Québec, où travaillent 500 de ses 750 employés, et réalise 66 % de ses ventes à l’extérieur du pays. « On exporte beaucoup, mais on fabrique aussi beaucoup dans d’autres pays pour soutenir nos ventes », dit Mathieu Ouellet.

Outre Montmagny, Ressorts Liberté possède des usines à Toronto, en Roumanie, en Chine, au Mexique et maintenant à Boucherville.

Si le marché mondial du ressort automobile est évalué à près de 4 milliards par la direction, la valeur de la transaction avec Elka n’est pas divulguée, puisque l’entreprise est privée.

Desjardins Capital et Investissement Québec sont devenus actionnaires il y a deux ans pour aider la direction à prendre la relève de l’entreprise et poursuivre sa croissance. L’acquisition d’Elka s’inscrit dans cette stratégie.

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